L’association soutien K., qui nous apporte son témoignage :

A 3 ans, mon petit garçon m’a fait des révélations poussées et détaillées, avec ses petits mots,
sur les sévices et violences sexuelles qu’il subissait chez son père.
J’ai alors porté plainte ; il a eu une audition « mélanie » (un gag) et un examen avec une médecin légiste (où sa réponse à l’affirmative n’a pas été retenue). Dans un premier temps, on m’a cru et mon fils n’était pas seul quand il allait chez son père.
La partie adverse a demandé une expertise psychiatrique pour nous 3 et a proposé un certain expert. Alors que cette expertise ne dit quasiment rien sur le père, elle décrit le petit comme ayant des retards de langage et autres, et moi comme ayant le choix entre plusieurs troubles graves dont « un trouble schizothymique » et « une anosognosie ». En seulement 1 heure de temps, où il m’ a
bombardé de questions, l’expert a fait de moi un portrait au vitriol et sorti cette expertise extrêmement accablante de 19 pages, truffée de mensonges, de raccourcis et de déformations de mes propos.
Au même moment, ma plainte était classée. C’est ainsi, qu’à 4 ans mon fils m’a été enlevé du fait du SAP (syndrome d’aliénation parentale), pour être placé chez son père.
J’ai rapidement fait une nouvelle expertise qui m’a décrite comme n’ayant aucun trouble
psychiatrique. J’ai ainsi vu mes droits s’élargir progressivement et au bout de 2 ans mon fils a pu
commencer à revenir en garde alternée à la maison.
Mon combat continue, je fais face à un immense déni (éducateur, école…), quand à mon fils, il a des symptômes qui s’apparentent à un syndrome de stress post traumatique.