Agir avec les Bonnes Mères est une association engagée dans le domaine de l’éducation émotionnelle et de la justice sociale en lien avec les réalités et les conséquences du stress, notamment post-traumatique.
Sensible à la formule « No Justice No Peace » du mouvement #metooinceste et aux enjeux psychosociaux directement rattachés à l’impact de la perversion, les Bonnes Mères luttent contre le déni de l’inceste à la fois dans nos tribunaux, nos universités et dans nos institutions au sens large afin de réveiller les consciences.
Comme nous le savons tous aujourd’hui, il est en effet l’heure de comprendre pourquoi notre monde est littéralement à l’envers du fait de l’impact des abus sur nos boussoles émotionnelles et sur nos schémas de fonctionnement (impact du dégout sur l’insula et schémas toxiques ; Dr Antonio DAMASIO ; Dr Gerhardt ROTH).
Trois exemples ci-dessous de domaines de l’affrontement des réalités où notre association est déjà engagée concrètement avec courage.
Le déni complice des institutions judiciaires
Une histoire vraie dans le domaine de l’inceste au XXI siècle.
Les 4 juges et l’inceste. La première juge fait disparaître les aveux du parent qui s’amuse à masser l’anus de son enfant pour soi-disant le soigner. La deuxième juge fait disparaître les certificats médicaux et les expertises qui affirment que ce n’est pas une façon normale de soigner un enfant ou de l’éduquer. Elle fait déclarer le parent protecteur comme fou et dangereux psychiatriquement sur la base d’une expertise psychiatrique faite par un psy Freudien qui déclare que ce genre d’histoires ne peut tout simplement pas exister dans le monde réel. La troisième juge enregistre officiellement les aveux de massage de l’anus dans le cadre d’une instruction mais elle déclare le parent « doigteur » innocent car cela était selon elle pour « soulager » l’enfant et lui faire du bien. Le dernier juge retire l’autorité parentale au parent protecteur en le déclarant fou de nouveau et en méprisant nominativement l’association Agir avec les Bonne Mères pour son lancement d’alerte effectué par Béatrice Duluc. Le parent protecteur n’a plus aucune nouvelle de ses enfants depuis début 2022.
L’association d’aide aux victimes Agir avec les Bonnes Mères a toutes les pièces de ce dossier où notre association est textuellement dénigrée. Nous recherchons d’autres victimes éventuelles dans des affaires similaires où il est évident que certains juges ont des problèmes de déni ou de conscience psychologique dans le domaine de l’inceste. En 2023, concernant spécifiquement le problème du traitement judiciaire de l’inceste et la protection des parents protecteurs, l’ONU a alerté le gouvernement français sur ce type de dysfonctionnement dans ses institutions.
Le silence complice des professionnels de la psy
Conscient des conséquences de l’Affaire Freud dans le domaine de l’éducation supérieure en France et sachant très bien que de nombreux psys sont directement concernés par l’inceste en réalité (Freud, Jung, Reich,…), Agir avec les Bonnes Mères a lancé en 2024 le mouvement #metoopsy pour briser ce sujet tabou dans le domaine de la connaissance.
Il s’agit surtout maintenant d’aider les professionnels à sortir de leur silence, de leur déni ou de leurs contradictions pour mettre en place ensemble une meilleure politique d’enseignement, de formation et de prévention des chocs, traumas, manques, abus et négligences.
Depuis leur création, les Bonnes Mères soutiennent les travaux d’Eva Thomas et du Dr Michel Meignant sur cette fameuse Affaire Freud (« Malheureusement, mon propre père a été l’un de ces pervers… » ; Lettre de Freud à Fliess du 8 février 1897).
Le tabou dans les institutions religieuses et dans les institutions politiques
Agir avec les Bonnes Mères – Renaître après l’Inceste définit l’inceste au sens large. En ce sens, comme chez les Survivants de l’Inceste Anonymes SIA, notre association accueille les victimes de prêtres. Elle est également à la recherche d’éventuelles victimes de prêtres qui auraient abusés de la confiance de familles et de leurs enfants. Nous sommes en lien avec la plateforme Jonas sur ce sujet sensible et nous encourageons les victimes à prendre contact avec les instances nationales de reconnaissance et de réparation, notamment l’INIRR https://www.inirr.fr/ .
Parallèlement à cela, sur le plan politique, nous invitons simplement les hommes politiques à ouvrir les yeux sur les enjeux psycho-historiques de l’Affaire Geli Raubal dans nos sociétés. Histoire d’apprendre à tirer des leçons du passé, nous les invitons à en parler ouvertement sans honte, ni tabou pour mieux lutter contre la perversion et sa destruction du lien social. Non, ce n’était pas de l’amour entre Hitler et sa nièce, comme les historiens de référence le savent très bien (inceste confirmé notamment par la référence européenne David Cesarani).